Evelyne Bissone Jeufroy
Interview Acropolis
Interview publiée dans ACROPLIS, novembre-décembre 2006 :
Se découvrir de nouvelles ressources grâce au coaching.
Propos recueuillis par Marie-Agnès Lambert.
Ce que le poisson repère le moins, c'est l'eau du bocal. - Le traité du Samourai, 17e siècle.
Kagakure de Jocho Yamamoto
Déontologie du coach
I - Exercice du métier
Le coach s’engage :
- à mettre en valeur les capacités et les ressources propres à chaque personne.
- à respecter les besoins, les demandes de ses clients et leur apporter un soutien constructif inconditionnel.
- Il les aide à se fixer des objectifs motivants et épanouissants, à donner le meilleur d’eux-mêmes.
- Il accompagne la mise en oeuvre des moyens les plus rapides et les plus efficaces qui permettent d’atteindre les objectifs désirés.
- Le coach veille à développer en permanence ses compétences et aptitudes. Il est engagé dans une démarche continue d’évolution personnelle et professionnelle.
- Le coach considère le téléphone et Internet comme des outils professionnels à part entière, utilisables dans son activité.
II - Contrats
Le contrat commercial s’effectue entre l’entreprise ou la personne coachée et le coach
Il précise les objectifs de la mission, la durée, le tarif et le périmètre de confidentialité.
Par ailleurs, un contrat moral s’établit en parallèle à partir dudit contrat, entre le coach et la personne coachée. Il précise les objectifs de développement et les résultats à atteindre ensemble et valide la demande de la personne qui veut travailler à son évolution personnelle.
III - Confidentialité
Le coach s’astreint au secret professionnel pour tout le contenu de la démarche.
IV – Refus d’une mission
Le coach doit toujours rester libre de choisir en toute conscience une mission.
V – Adhésion de la personne coachée
Le coaching ne peut se concevoir qu’avec la réelle adhésion de la personne coachée.
VI - Mise en oeuvre
Le coach définit et prend tous les moyens propres à permettre, dans le cadre de la demande de son client, le développement professionnel de la personne en cours de coaching et peut avoir recours à une expertise complémentaire.
VII - Supervision.
L’exercice professionnel du coaching nécessite périodiquement la consultation d’une supervision extérieure.
VIII - Interruption de la mission
Dans le cas où le coach constaterait que les conditions de réussite de sa mission ne sont plus réunies, le coach s’autorise, en concertation avec l’entreprise et ou avec la personne en cours de coaching d’interrompre sa mission en veillant toutefois à proposer, dans la mesure du possible, d’autres options.
IX – Ethique
En aucun cas :
- le coach n’exerce un abus d’influence,
- ne fait ou décide à la place de son client,
